Les partenaires du projet B-WISE sont heureux d'annoncer la publication du " Rapport sur les besoins en compétences (numériques) dans les entreprises sociales inclusives ". Le livrable est le résultat des travaux de recherche menés au cours de la deuxième phase du projet coordonné, au nom du partenariat B-WISE, par le Consorzio Nazionale Idee in Rete, l'un des partenaires italiens du projet, sous la direction de Camilla Baldini et Gianfranco Marocchi, responsables des travaux de recherche et du contenu présenté. Le rapport vise à faire le lien entre le rapport issu de la première phase du projet BWISE, "Rapport sur la situation actuelle des déficits de compétences, en particulier dans le domaine numérique, dans le secteur des ESI et anticipation des besoins futurs" qui a été publié en octobre et les travaux prévus dans le cadre de la troisième phase du projet (WP3) qui doit concevoir des programmes de formation pour combler les lacunes identifiées. Ces conclusions seront bientôt publiées.
Les entreprises sociales inclusives européennes (WISE) sont au cœur du projet B-WISE, qui vise à développer de nouvelles compétences pour répondre aux besoins du secteur. Pour cela, le projet implique de nombreux travaux de recherche, réalisés par l’ensemble des partenaires.
Ce travail de recherche est parti de l'hypothèse que les compétences ne pourront être renforcées que si nous sommes capables de comprendre ce que sont les ESI européennes. Et ce sans nier leur diversité : tant d’un point de vue structurel (en termes d’objectifs, de fonctionnement opérationnel, d’organisation, de leur taille ou de leur méthode d’orientation…), qu’en termes de public embauché et accueilli (les travailleurs défavorisés et leurs encadrants ne sont pas une population homogène et sont très différents tant en termes de niveaux de compétences, d'histoires de vie, ou d'investissement dans l'apprentissage).
Il s'ensuit que, pour être efficace, la définition d'une stratégie de renforcement des compétences doit être conçue en référence aux différents types d'ESI et aux différents types de personnes qui y travaillent. En d'autres termes, une attention a été accordée à la création de « scénarios » (les différents types de WISE) et de « personas » (les différents types de travailleurs défavorisés, de soutiens et de facilitateurs), et ce afin que la formation et l'apprentissage répondent bien aux différents besoins en compétences.
Le rapport tente alors de répondre à deux principales questions :
- Quelles actions faut-il mettre en place pour renforcer les compétences dans les ESI, et ce en tenant compte de leurs caractéristiques, de leur développement, de leur culture d'entreprise et de leurs forces et faiblesses ?
- Quelles sont les caractéristiques des travailleurs (encadrants, conseillers, personnes en insertion) à qui nous devrions proposer des parcours de formation pour renforcer leurs compétences ?
Sur la base de ces questions, les rapports élaborent deux types de réponses :
- Tout d'abord des "scénarios" pour décrire les grands types d’ESI (celles ayant une dimension plus forte sur social, sur la formation ou sur la dimension économique).
- Il identifie ensuite quelques grands types de « personas », répartis en trois catégories de travailleurs (les personnes en insertion, leurs encadrants et les dirigeants).
Le rapport comprend également un chapitre résumant les grandes lignes des rapports nationaux et une conclusion qui ouvre sur le WP3 et les actions à mettre en place dans le cadre de ce dernier.
Les partenaires du projet travaillent actuellement, sur la base de ce rapport, sur les programmes et les parcours de formation pour les trois catégories de travailleurs identifiées (salariés en insertion, encadrants et facilitateurs). Vous pourrez bientôt en savoir plus sur eux aussi !
Si vous avez des questions, veuillez contacter : guillem.marce@ensie.org